A Pristina, comme dans tout le Kosovo, je suis régulièrement frappée par la beauté et même la poésie qui se dégagent de certaines portes d’entrée de maisons ou de petits immeubles, ouvertes ou closes. La plupart du temps, ces portes se trouvent dans les quartiers plus anciens des villes mais pas uniquement, elles sont parfois les vestiges d’une époque révolue, enfermées dans un nouvel ensemble de constructions récentes. En métal ou en bois, ces portes racontent des histoires et protègent l’intimité des familles qui se réunissent de l’autre côté, habituellement dans une petite cours ou un jardin.